S’inspirant librement du livre Amanda et les amis imaginaires de A.F. Harrold, L’Imaginaire est le deuxième et nouveau long-métrage du Studio Ponoc. Pour rappel, ils nous avaient offert Mary et la Fleur de la Sorcière en 2017. Et plus récemment la collection de courts-métrages Héros Modestes, projetée en avant-première au Festival d’Annecy en 2021.
De quoi ça parle L’Imaginaire ?
Amanda est une petite fille à l’imagination débordante. Elle passe la majorité de son temps à jouer avec Rudger, son ami imaginaire. Alors qu’elle essaie de le sauver des griffes de Mr Bunting, Amanda se fait percuter par une voiture. Cet accident sépare ainsi les deux amis, lorsqu’elle se retrouve d’urgence à l’hôpital. Mais un grand danger guette Rudger. Si Amanda l’oublie, il disparaîtra…
Découvrez la bande-annonce (VOST) de L’Imaginaire, disponible sur Netflix le 5 juillet 2024 :
Voici mon avis sur L’Imaginaire
La popularité des ami.e.s imaginaires
Que ce soit dans Vice-Versa, ou plus récemment dans Blue & Cie, les amis imaginaires intriguent et font parler d’eux. Avec ce nouveau long-métrage signé Yoshiyuki Momose, le Studio Ponoc nous offre une aventure pleine de poésie. L’influence Ghibli est une nouvelle fois très présente dans ce film, pour notre plus grand bonheur. En effet, si vous ne le savez pas encore, Ponoc a été créé par des anciens artistes du célèbre studio japonais. Il n’est donc pas étonnant de retrouver leur style dans l’animation.
Deux mondes bien distincts
Dans ce film, nous suivons les aventures de Rudger, ami imaginaire de naissance. Nous alternons entre le monde réel et l’imaginaire. Cela peut paraître déboussolant, mais la séparation des deux est bien traitée. On pose les limites entre les deux mondes dès les premières minutes. Il est intéressant de voir les contrastes entre le monde coloré de l’imaginaire, et la réalité parfois maussade. Mais également entre la frontière des rêves aux cauchemars. Si Amanda a une imagination débordante, les autres protagonistes lui font une belle concurrence.
Un film pour tous les âges
Comme souvent dans les films d’animation japonais, les sujets abordés sont plus profonds. Le thème principal est assez léger pour convenir à un public plus jeune, la profondeur du scénario pourra également toucher les plus grands. Ainsi, on évoque le deuil ou le passage à la vie adulte à travers une aventure pleine de poésie. Ici on prend soin de retranscrire des émotions, aussi complexes soient-elles. De plus, il est original d’avoir une aventure aux côtés de l’ami imaginaire, pour changer. En effet, nous suivons les péripéties de Rudger, effrayé de perdre son amie et de disparaître dans l’oubli.
Conclusion
L’Imaginaire fait partie de mon top 3 des films du Festival du Film d’Animation d’Annecy 2024. J’ai ainsi pu le voir en avant-première et sur grand écran (comme Ultraman Rising). Je me suis laissée transportée dans cette aventure magique, pleine d’émotions et de rebondissements. Je vous recommande chaleureusement de le visionner, si ce n’est pas déjà fait !
Pour information, le Studio Ponoc a signé un accord avec Netflix, garantissant la sortie de leurs prochaines productions sur la plateforme. Vous pourrez aussi (re)découvrir Mary et la Fleur de la Sorcière, ou Héros Modestes, d’ors et déjà disponibles.
